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Afin d’atteindre l’excellence, Verger Frères en plus de ses exceptionnelles ressources en interne, a choisi de réunir des compétences différentes en collaborant avec des artistes, des artisans ou des Maisons extérieures.
En effet, à son sommet pendant la période des années folles, Verger Frères employait plus de 200 artisans: joailliers, sertisseurs, polisseurs, guillocheurs, ciseleurs, gouacheurs, laqueurs, émailleurs, fondeurs, horlogers, boîtiers, graveurs, lapidaires, diamantaires…
La plus célèbre des collaborations a été celle qui a durée plus d’un demi siècle, entre 1875 et 1938, en horlogerie avec la célèbre Maison Vacheron Constantin, Verger frères réalisant le design et l’habillage, Vacheron Constantin fournissant le mouvement de pendules précieuses ou de montres.
Verger Frères est l’inventeur de la montre précieuse pour dame. Avec les mouvements Vacheron Constantin, Verger Frères a été l’un des deux fabricants, avec Cartier, des célèbres pendulettes précieuses Art Déco. En design de joaillerie, Verger Frères a fait appel à de nombreux créateurs extérieurs comme le designer Paul-Frederic Follot, l’architecte Eric Bagge, l’affichiste André Mourlot (Cassandre), le sculpteur Lambert Rucki ou les dessinateurs de joaillerie Maurice Duvallet ou Juliette Moutard.
En matière de pierres et de taille sur œuvre, Verger collabore avec les Esmerian, célèbre famille de négociants en pierres précieuses, qui entrent pour un temps au capital de la société, et fournissent les pierres fines, décoratives ou précieuses avec Rubel & Cie.
En matière de métier d’arts, Verger Frères a collaboré avec de nombreux artisans célèbres à l’époque comme Edmond Becker (Graveur), Vladimir Makovski (laqueur mosaiste), René Lalique (Verrier), Fernand Paillet (Miniaturiste).
Verger Frères collabore avec le plus grand verrier et émailleur de la fin du XIXème, René Lalique. La pâte de verre a été inventé à la Manufacture nationale de Sèvres par Henry Cros (1840-1907), frère du poète Charles Cros.
Jules Paul Brateau est l’un de ceux qui ont permis la renaissance de l’art de l’étain en France en insufflant un mouvement qui se poursuivra dans l’orfèvrerie de l’Art nouveau jusqu’aux créations de l’Art déco.
Il reçoit une médaille d’or à l’Exposition universelle de 1889 pour son aiguière avec son plateau en étain fondu et ciselé, réalisés entre 1887 et 1889. il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1894. Il est membre du jury à l’Exposition universelle de 1900. En plus de Verger, Brateau cisèle pour Frédéric Boucheron.
La famille Esmerian a été fondée par Paul à Constantinople à la fin du XIXème, elle s’installe d’abord à Paris puis à New York après la seconde Guerre Mondiale. Les Esmerian ont été les pionniers dans la taille moderne de forme pierres de couleurs. Ils ont participé à la réalisation des pièces les plus importantes de Haute Joaillerie de la période art déco.
Repolissage, retaille et réparation
Perçage, coupe
Ajustage, Calibrage sur œuvre au 10/mm.
Il s’agit de cerner le contour des motifs à l’aide de minces bandelettes métalliques soudées sur le champ du métal. Les alvéoles ainsi obtenues sont remplies d’émail, et le tout est ensuite cuit, puis poncé et enfin recouvert d’une très fine couche d’émail transparent. Il existe des dérivés de cette technique. Le cloisonné dit « à jour », ou « plique à jour », en est un : les alvéoles sont préalablement fermées par une mince feuille de cuivre ou d’argent collée, qui est ensuite dissoute avec des acides. Il n’y a donc pas de fond et cela permet des effets de transparence.
Ce deuxième type de laque se différencie par des incrustations de nacres ou de métaux précieux dans la laque.
Ce terme a été créé par Jacquemart et Le Blant (Histoire artistique commerciale et industrielle de la porcelaine, Paris, 1862) à propos de porcelaines chinoises ainsi ornées.
Verger Frères utilise couramment cette technique dans plusieurs des portes ou cadrans de pendulettes de précieuses mais aussi dans des bracelets ou dans des régences. Verger Frères réalisait ses laques en interne et est devenu un des maîtres de cette technique.
Les Frères Verger ont beaucoup comme Fréderic Boucheron collaborés avec Edmond Becker, né à Paris (1871-1971). Tout d’abord sculpteur, il reçoit la médaille d’or à l’exposition de 1900 (voir plus bas) Alors que le « modern style » déroule ses lignes sinueuses, il traite avec humour et gaieté des thèmes familiers comme les visages d’enfants, les fleurs, les plantes, donne aux objets quotidiens leur noblesse, aux montres l’allure de bijoux et passe avec facilité des épées d’académicien à la sculpture monumentale. En 1927 il exécute le Maître Autel de l’Eglise Française de New York et sculpte des profils tant pour être frappés en monnaie que réalisés en médailles. Le timbre-poste retient aussi son attention. Ferdinand Verger présente au Salon de Paris de 1901 des montres Art Nouveau gravées par Becker.
Vladimir Makovsky (1884-1966) est un artiste peintre né en Russie qui émigre à Paris pendant la révolution soviétique. Il devient le Maître en Occident des laques et de la mosaique de nacre et de pierres fines, technique originaire de Chine. Il réalise des cadrans de montres ou de pendules comme des objets boites à cigarettes, ou nécessaires de toilettes. En sus de Verger frères, on retrouve des pièces signées Cartier et Lacloche.
Le guillochage est une technique qui consiste, soit par un outil soit à la main à tracer un ornement composé de lignes, de traits ondés qui s’entrelacent ou se croisent avec symétrie. Cette technique a surtout en joaillerie était appliquée par la Maison Fabergé.
Dos de montres guillochés réalisés par Verger pour la Maison Boucheron et la Maison new-yorkaise Dreicer & Co
Pour le guillochage, Verger Frères travaillait avec l’émailleur Lucien Hirtz
Fernand Paillet (1850-1918) est un peintre de miniatures en émail sur porcelaine. De 1879 à 1888 , il travaille à la manufacture de porcelaine de Sèvres. Il est célèbre pour ses portraits de célébrités à Paris comme à New York. Il est exposant au Salon de Paris en 1873. En joaillerie, en plus de Ferdinand Verger, Fernand Paillet a collaboré avec Fréderic Boucheron.
En émail peint, la plaque de métal est recouverte d’une première couche d’émail de base blanc, puis reçoit diverses couches d’émaux, broyés très finement et souvent liés par une huile (œillet, iris… ou jus d’ail, ne laissant pas de cendre après la fusion) et déposées au pinceau. De nombreuses cuissons sont nécessaires, demandant une maîtrise parfaite des températures, sous peine de modifier les couleurs ou de mélanger les couches (flou). Une dernière couche de fondant (émail transparent à « basse » température) est appliquée, donnant le brillant final.
En émail de grisaille, la plaque de métal (cuivre ou or) est couverte d’une couche uniforme d’émail noir. Après la cuisson, l’émailleur dépose, à l’aiguille ou au pinceau, du « blanc de Limoges » de différentes densités, donnant à la matière divers effets de gris et de blancs, d’ombres et lumières. Le blanc peut aussi être remplacé par de l’or: nommé grisaille d’or. Cette grisaille peut aussi être repeinte et se nomme miniature au blanc Limoges.
Collaboration de cadrans en émail peint en couleurs ou en grisaille peint par Fernand Paillet pour Ferdinand Verger sur diverses montres vendues essentiellement à New York par Tiffany & Co, Black Starr & Frost ou C.E Caldwell